En 2016, nous avons annoncé notre objectif d'atteindre "zéro déchet en décharge" pour les opérations de nos centres de données à travers le monde. Dans ce cadre, conformément aux normes du secteur, "zéro déchet en décharge" signifie que plus de 90 % des déchets ne sont plus envoyés en décharge ni incinérés.

En 2023, notre nouvelle méthode de calcul des déchets a montré que nous avions évité l'envoi en décharge de 78 % des déchets issus de l'exploitation des centres de données détenus et gérés par Google. De plus, 29 % (8 sur 28) des campus de centres de données détenus et gérés par Google ont atteint l'objectif "zéro déchet en décharge".

Au-delà de ces objectifs de réduction des déchets mis en décharge, notre approche de l'économie circulaire concernant les équipements des centres de données consiste à prolonger au maximum la durée de vie des serveurs, reconditionner les composants afin de les réutiliser ultérieurement, réutiliser des composants ou les revendre en respectant un processus de sécurité rigoureux, et recycler tous les composants qui ne peuvent pas être réutilisés.

Depuis 2015, nous avons revendu plus de 44 millions de composants matériels de nos centres de données sur le marché secondaire, afin qu'ils soient réutilisés par d'autres organisations. Rien qu'en 2023, nous avons revendu plus de 7 millions de composants.

Tous les produits deviennent un jour ou l'autre obsolètes. Il est donc essentiel de proposer des programmes de recyclage des déchets électroniques et d'y participer pour que les équipements électroniques ne finissent pas dans une décharge. Les déchets électroniques intègrent des minéraux critiques (comme le cobalt, le nickel et le cuivre), indispensables pour produire de nouveaux équipements électroniques et des technologies d'énergie décarbonée (comme les panneaux solaires, les éoliennes, les véhicules électriques ou encore les batteries). En réduisant les besoins d'exploiter et de traiter de nouveaux matériaux, le recyclage procure de réels avantages environnementaux.

Nous veillons à ce que notre chaîne d'approvisionnement délivre des matériaux recyclés et écoresponsables, et nous savons que cela est rendu possible uniquement avec une infrastructure solide et des technologies de collecte, de traitement et de recyclage éprouvées. Nous recyclons gratuitement les appareils en fin de vie dans tous les pays où nous proposons nos produits grand public¹.

En dépit de la disponibilité générale des programmes de recyclage des déchets électroniques, le taux de participation est souvent réduit côté consommateur. C'est pourquoi, en 2022, nous avons choisi d'unir nos forces avec celles d'autres acteurs du secteur et de la start-up Retrievr, spécialisée dans le recyclage d'équipements électroniques. L'objectif : lancer un projet pilote autour du recyclage des déchets électroniques afin de corriger les comportements qui empêchent les consommateurs de recycler leurs produits. À la différence des produits du quotidien (comme les emballages alimentaires ou les colis en carton), le recyclage des équipements électroniques oppose des obstacles uniques auxquels il faut remédier pour permettre aux consommateurs d'agir. Il s'agit d'étudier les solutions dont dispose le secteur pour lever ces barrières et accroître la participation aux programmes de recyclage des déchets électroniques.

Nous protégeons les travailleurs et la planète en adoptant des procédés chimiques plus sûrs et des méthodes de gestion responsables pour l'ensemble de nos processus et produits matériels, afin de veiller à la sécurité des utilisateurs et des fabricants.

Depuis de nombreuses années, nous optimisons notre approche et développons des programmes pour mettre en place des processus plus sûrs sur les plans humains et environnementaux. En effet, la sécurité chimique des matériaux joue un rôle dans l'impact qu'ils peuvent avoir sur les travailleurs de la chaîne d'approvisionnement, les utilisateurs et les écosystèmes naturels. Grâce à notre spécification des substances faisant l'objet de restrictions et notre MRSL (Manufacturer Restricted Substances List, liste des substances faisant l'objet de restrictions pour les fournisseurs), nous limitons la présence de nombreuses substances dangereuses et veillons à ce que nos fournisseurs instaurent des processus permettant de détecter ces substances et de les empêcher d'entrer dans le processus de fabrication. Notre approche vers une chimie sans risque repose désormais sur des bases solides.

En 2023, nous avons introduit de nouvelles exigences en matière de risques, y compris des notes de risques à respecter et des restrictions pour les solvants et les retardateurs de flamme ayant une note de risque ChemFORWARD "F" (ou une note équivalente avec d'autres cadres d'évaluation des risques). Nous avons également développé un programme de gestion responsable des produits chimiques, qui comprend des évaluations, des conseils et des ressources de formation pour aider les fournisseurs à mieux limiter les risques professionnels et environnementaux liés aux produits chimiques qu'ils utilisent.

En 2024, Google ainsi que d'autres entreprises ont fourni un capital d'amorçage au Safer Chemistry Impact Fund. L'objectif de ce fonds de financement est de faire avancer la recherche de solutions scientifiques basées sur des données pour éliminer systématiquement les produits chimiques dangereux et les remplacer par des alternatives validées plus sûres.

Le modèle traditionnel de type "extraire, fabriquer, jeter" est encore largement utilisé pour la conception et la construction de bâtiments. Cela explique que ce secteur constitue l'une des principales sources de déchets à l'échelle planétaire. En règle générale, des matériaux à forte intensité de carbone, comme le béton et l'acier, sont utilisés pour la construction de bâtiments qui finissent par être démolis pour un nettoyage complet du site. Au total, environ 30 %¹ du volume annuel de déchets dans le monde proviennent de la construction et de la démolition de bâtiments.

Lors de la conception et de la construction d'espaces de travail et de boutiques Google, nous prêtons une attention particulière aux matériaux employés dans nos bureaux et nous les utilisons (et réutilisons) de manière plus durable.

Lorsque l'occasion se présente, nous entreprenons des projets de réhabilitation afin de rénover d'anciens bâtiments au lieu de les démolir pour en construire de nouveaux. En voici deux exemples : notre bureau de Playa Vista, en Californie, un ancien hangar à avions datant de 1943, et notre bureau Pier 57 à New York. Ce lieu, qui était autrefois un terminal de croisière et un dépôt de marchandises, est resté inoccupé pendant 20 ans avant que Google ne le transforme en bureaux et en espace communautaire. Pour nos centres de données, nous concentrons également nos efforts sur la réhabilitation des bâtiments existants. C'est le cas, par exemple, de notre centre de données de Hamina, en Finlande, qui était une usine de papier à l'abandon.

Pour mieux ancrer nos environnements de travail dans l'économie circulaire, nous concevons des espaces capables de s'adapter à l'évolution des besoins avec moins de matériaux de rénovation, nous intégrons des pratiques de réutilisation et de récupération des matériaux, et nous proposons un modèle rigoureux pour des matériaux sains, qui peut être adopté par d'autres organisations.

Une fois un site ouvert, nous nous efforçons de réduire la quantité de déchets mis en décharge en adoptant diverses stratégies, comme réserver un espace adéquat pour le stockage des déchets et les conteneurs, incorporer des matériaux recyclables, fournir une signalétique et des emplacements cohérents pour les conteneurs, donner la possibilité de trier les matériaux, et s'assurer que les quais de chargement permettent de gérer les opérations de traitement sur site.

Afin de mettre en place une économie circulaire à faible émission de carbone, nous avons besoin de réduire collectivement le gaspillage alimentaire. Chez Google, cela signifie redoubler d'efforts pour réduire les déchets produits par nos cuisines et nos cafés. En 2023, nous avons réduit le gaspillage alimentaire par Googleur d'environ 38 % par rapport à 2019, après une réduction de 18 % en 2022¹. Nous nous sommes également fixé l'objectif ambitieux de ne plus envoyer de déchets alimentaires en décharge d'ici 2025. En 2023, nous avons évité l'envoi en décharge de 82 % du gaspillage alimentaire.

Afin de réduire encore plus le gaspillage alimentaire, nous renforçons trois aspects clés de notre programme alimentaire :

1. Au niveau de l'approvisionnement, nous collaborons avec nos fournisseurs, nos distributeurs et nos sous-traitants pour éviter de produire des déchets.
2. Au niveau de nos cuisines et cafés, nous luttons contre le gaspillage dès la réception des ingrédients et jusqu'au moment du service.
3. En ce qui concerne la nourriture excédentaire, que ce soit des plats préparés ou des restes dans l'assiette, nous veillons à ce qu'elle soit donnée ou correctement compostée.

Nous effectuons des réductions substantielles sur l'ensemble de nos opérations sans contact avec la clientèle en améliorant nos pratiques culinaires et la planification de la demande, afin que nos niveaux de production correspondent aux habitudes alimentaires des personnes servies.

Les progrès à venir dépendront en grande partie de l'engagement continu de nos équipes responsables des opérations avec les fournisseurs partenaires, de la participation d'un plus grand nombre de Googleurs et du développement des partenariats avec les municipalités et les associations, afin d'accélérer la fréquence des dons de denrées alimentaires et développer le compostage.

La pollution plastique est un problème mondial vaste et complexe. La majorité des 91 % de plastiques non recyclés s'entassent dans les décharges, ou jonchent nos océans et menacent nos communautés¹.

Pour réduire les déchets plastiques, des secteurs entiers doivent unir leurs forces et déployer des actions concrètes. Chez Google, nous avons choisi de repenser notre approche concernant l'approvisionnement des produits, la restauration et la réduction des déchets. Développée pour le programme de restauration sur site, notre initiative de réduction des plastiques à usage unique vise à abandonner les produits jetables au profit de solutions réutilisables, comme les emballages sandwich et les cartons de distribution ou de livraison.

Mais arrêter d'acheter des plastiques à usage unique ne suffit pas à améliorer notre empreinte plastique. Pour réduire l'utilisation des plastiques à usage unique (en amont) et combler les lacunes infrastructurelles concernant le recyclage et le compostage (en aval), nous devons mobiliser l'ensemble de l'écosystème de la restauration, des producteurs aux distributeurs en passant par les sociétés de gestion des déchets. Pour cela, nous devons collaborer avec les fournisseurs pour éviter ou éliminer les produits constitués de plastiques à usage unique. Il s'agit de repenser nos modes de gestion, de stockage, de préparation et de restauration alimentaires. Il nous faut utiliser des matériaux récupérables, à savoir recyclables ou compostables.

Dans nos espaces de cuisine et de restauration, nous déployons et adaptons différents processus et produits sans plastique. Nous avons également établi des partenariats avec des distributeurs qui utilisent des conteneurs plus durables et réutilisables pour transporter les marchandises. En avril 2023, nous avons lancé le Single-Use Plastics Challenge pour permettre aux entreprises alimentaires qui n'utilisent pas de plastique à usage unique dans leurs emballages de tester leurs solutions dans les cafés et cuisines de Google aux États-Unis. En décembre 2023, nous avons dévoilé les neuf finalistes, proposant des solutions aussi variées que des sachets pour collation réutilisables, des couverts comestibles, des récipients pour huile de cuisson rechargeables, des systèmes de distribution de nourriture en vrac basés sur les données et bien plus.

Notre ambition : concevoir des produits grand public¹ bénéfiques aux gens, à la planète et à la société.

Depuis le lancement de nos premiers appareils grand public, nous tenons compte des questions de développement durable dans l'approvisionnement des matériaux, la recherche scientifique, les opérations d'ingénierie et de la chaîne d'approvisionnement, la réduction des émissions de carbone et des déchets, les produits d'emballage, et la conception de nos magasins. Notre objectif est de réduire l'utilisation des matériaux vierges en faveur de matériaux recyclés, et de prolonger la durée de vie de nos produits grâce aux mises à jour logicielles et à l'extension des possibilités de réparation.

Réduire la quantité de déchets que nous produisons en tant qu'entreprise et minimiser la demande en nouveaux matériaux bruts commence dès l'approvisionnement des matériaux qui entrent dans la fabrication de nos produits.

En 2019, nous avions annoncé notre objectif d'inclure des matériaux recyclés dans tous nos appareils grand public lancés à partir de 2022². Nous avons atteint cet objectif dès 2020 et les années suivantes pour les appareils Nest, Pixel et Chromecast jusqu'en 2023³. De plus, les appareils Fitbit lancés en 2023 (première année où nous avons inclus ces appareils dans notre objectif) intégraient des matériaux recyclés⁴.

En 2020, nous avons revu notre objectif, en nous engageant à porter à au moins 50 % la part des matériaux recyclés ou renouvelables dans le plastique utilisé pour l'ensemble de nos appareils grand public d'ici 2025, en donnant la priorité au plastique recyclé partout où cela est possible. 34 % du plastique utilisé dans les produits fabriqués par Google en 2023 provenaient de matériaux recyclés⁵. Cela inclut ceux utilisés dans les pièces en aluminium, en acier inoxydable, en verre et en plastique, ainsi que dans les aimants en terres rares.

En général, l'emballage d'un produit comporte de nombreux matériaux (comme le film plastique qui revient souvent dans l'emballage des équipements électroniques) dont le recyclage peut être complexe. C'est pourquoi nous nous engageons à abandonner le plastique dans l'emballage de nos produits grand public d'ici à 2025. Privilégier les matériaux à base de fibres, c'est permettre aux consommateurs de recycler plus facilement nos emballages. Nous veillons aussi à ce que ces matériaux puissent être recyclés par la plupart des centres.

Afin de respecter cet engagement, nous concevons des emballages pour nos appareils Pixel, Nest, Chromecast et Fitbit avec l'objectif de réduire au maximum l'utilisation du plastique. Au moins 99 % de l'emballage des nouveaux produits Google lancés et fabriqués en 2023 ne contenaient pas de plastique¹. L'emballage du Pixel 8 et du Pixel 8 Pro dépasse cet objectif, puisqu'il utilise 100 % de matériaux sans plastique². Pour en savoir plus sur l'emballage de chacun de nos produits, consultez nos rapports environnementaux sur les produits.

Privilégier les matériaux à base de fibres, c'est faciliter le recyclage de nos emballages et s'assurer qu'ils peuvent être recyclés par la plupart des centres. Nous continuons de collaborer avec des fournisseurs pour créer des emballages sans plastique à la fois esthétiques et protecteurs.

Concevoir des appareils électroniques vraiment durables implique d'élaborer des expériences qui aident les consommateurs à entretenir, réparer, réutiliser et recycler leurs produits. Il reste évidemment encore beaucoup à faire, mais nous avons commencé à prendre des mesures pour comprendre les besoins des consommateurs et des entreprises, et leur proposer de nouveaux services.

La première étape est de s'assurer que les produits sont faits pour durer. Les mises à jour de sécurité et les corrections de bugs aident à accroître la longévité des produits. Pour les appareils Google Nest, nous publions des correctifs et des corrections de bugs critiques pendant au moins cinq ans après leur lancement. Les téléphones Pixel 6 et modèles ultérieurs bénéficient de mises à jour de sécurité pendant cinq ans à compter de la date de mise à disposition initiale de l'appareil sur le Google Store aux États-Unis¹. En 2023, nous nous sommes engagés à fournir des mises à jour logicielles pendant sept ans pour le Pixel 8, le Pixel 8 Pro et les futurs téléphones Pixel, comprenant les mises à jour de l'OS Android et de sécurité¹. De plus, les nouveaux Chromebooks sont conçus pour durer grâce aux mises à jour automatiques pendant 10 ans leur permettant de rester rapides et sûrs.

Pour prolonger la durée de vie des appareils électroniques, il est essentiel de proposer de nouvelles façons de les réparer. En 2022, nous avons annoncé notre partenariat avec iFixit pour fournir des pièces de rechange Pixel authentiques, ainsi que des outils et de la documentation pour tous les modèles à partir du Pixel 2, destinés aux utilisateurs capables d'effectuer eux-mêmes des réparations ainsi qu'aux fournisseurs de services indépendants. Ce partenariat réduit les coûts et offre aux clients de nouvelles options pour réparer leur téléphone Pixel, en plus de nos autres canaux de réparation (par envoi postal et auprès de fournisseurs de services agréés). Conjointement à notre programme d'échange, cela permet de prolonger la durée de vie utile des téléphones Pixel.

En 2022, nous avons annoncé ChromeOS Flex et le programme de réparation des Chromebooks, qui visent à prolonger la durée de vie utile des Chromebooks, ainsi que des ordinateurs portables et de bureau. ChromeOS Flex aide à prolonger la durée de vie des Mac, des PC et des machines fonctionnant sous Linux en les migrant vers l'écosystème ChromeOS, ce qui réduit la quantité de déchets électroniques générés.

Nous avons conclu des partenariats avec des fabricants d'appareils (OEM) afin d'augmenter le nombre de nouveaux Chromebooks fabriqués à partir de matériaux recyclés, et faciles à personnaliser, réparer et mettre à niveau. Vous pouvez augmenter la mémoire et l'espace de stockage de votre ordinateur portable, et changer les composants essentiels comme l'écran, la batterie et la webcam sans avoir à remplacer l'ensemble de l'appareil.

En 2022, nous avons lancé une nouvelle fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de rechercher facilement des points de recyclage à proximité dans la recherche Google et sur Maps¹.

Nous ne nous contentons pas de fournir des informations sur les centres de recyclage et de transfert des déchets. Nous aidons également les petites entreprises à prévenir les internautes quand elles proposent un service de recyclage en magasin. En ajoutant l'attribut de recyclage à leurs fiches d'établissement dans la recherche Google et sur Maps, les pages vitrines des magasins et les établissements peuvent présenter en quelques clics leurs services de recyclage, qu'il s'agisse de bouteilles en plastique, d'emballages ou d'électronique. Par exemple, les internautes effectuant la recherche "recyclage de piles à proximité" peuvent ainsi plus facilement trouver les établissements locaux qui proposent ce service.

De plus, les personnes qui se rendent dans certains établissements peuvent ajouter leurs contributions dans Maps pour informer les autres utilisateurs des types de matériaux qui peuvent y être recyclés.

En 2024, l'intérêt pour la recherche "slow fashion" à l'échelle mondiale a atteint un niveau record aux États-Unis¹. Les recherches sur le thème "récupération" ont plus que doublé au cours des trois dernières années dans le monde² pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2023³. L'achat d'articles d'occasion est un petit geste que les consommateurs peuvent faire pour vivre de manière plus écoresponsable.

En 2022, nous avons apporté quelques améliorations à l'expérience Google Shopping aux États-Unis pour les articles d'occasion, tels que les produits de seconde main et reconditionnés. Nous mettons en avant les produits d'occasion pour permettre aux utilisateurs de trouver et d'acheter plus facilement des articles de seconde main⁴.